mariesanfrancisco
Me revoilà !
Arrivée des p'tits français
C'est moi ! |
Deux jours pour se préparer
Candlestick park, go niners ! |
Samedi matin, réveil à 9h, pas le temps de feignasser, une longue journée nous attend. En plus, Loïc et Jules sont réveillés depuis 6h du mat. Jetlag. Petit dej au bacon, comme il se doit, puis direction Walmart pour acheter un autoradio et une magnifique glacière patriotique. Malheureusement, impossible de connecter les fils de la radio. La musique attendra, il faut encor acheter à manger et faire passer le smog (contrôle anti pollution) à la voiture. Elle a déjà échoué deux fois, mais un garagiste sympa nous prête un modulateur ( ??) qui marche le temps de passer le test, donc la troisième devrait être la bonne ! Pas très honnête tout ca…
Nous passons l’aprem à San Francisco. Je tiens absolument à montrer Haight Street à mes copains, tant ce quartier m’a plu la première fois. Souvenez-vous, la rue des Hippies, des clochards et des vendeurs d’herbe ! Je pense qu’ils ont aimé. L’ambiance y est vraiment différente de tout ce que l’on peut voire en France. La rue finit dans le Golden Gate Park, et tout concept de légalité ou de discrétion disparait soudain. Comme si on traversait un marché au légume sauf que la marchandise est un peu différente (« Nuggets », «green bud » et autres noms de code…). Et que les vendeurs sont un peu plus effrayants, sans dents pour la plupart. A croire que jamais aucun flic n’entre dans ce secteur du parc. Nous marchons un bon moment dans le parc (un peu plus loin, là où il y des gens normaux) et les écureuils viennent nous tenir compagnie. Contrairement à ce que dis Wikipedia, octobre n’est pas le mois le plus chaud de l’année à San Francisco. Il fait même super froid. Les 3 mecs, qui n’ont emporté que des shorts et des tongs, sur les conseils de Joël, commencent à s’inquiéter…
Températures toujours glaciales le lendemain, mais ambiance bien plus chaude : les 49ers de San Francisco rencontrent les Falcons d’Atlanta au Candlestick Park ! Traduction : gros match de football américain au stade de SF ! Un bon moyen d’approcher la bonne vieille Amérique que l’on aime (ou pas). Durant les 45 minutes de bouchon sur le parking du stade, nous contemplons des centaines de gros bonhommes habillés en rouge déguster des saucisses et des bières. Ils semblent être installés là depuis des heures et ont tous un barbecue à l’arrière de leur Pickup. Quelle organisation ! Certains ont même apporté une télé et je pense qu’ils n’entreront même pas dans le stade pour voir le match en vrai ! Mais nous si ! Après une fouille en règle bien sur. D’avoir étudié les règles scrupuleusement ne me fut pas d’une grande utilité puisque le plus compliqué est de trouver le ballon sur le terrain. Ensuite, c’est facile, il faut voir le nombre de gros balèzes que le porteur du ballon peut éviter avant de se faire éclater par un autre gros balèze. Plutôt marrant comme sport, surtout les tenues. Sans oublier les pompom girls qui se trémoussent tout au long du match sur Nirvana, Metallica et autres musiques d’ambiance diffusées dans le stade. Le jeu s’arrête très souvent, on ne sait pas bien pourquoi, sans doute le temps de laisser passer la pub à la télé. Au final, 1h de jeu s’étale sur 3h30. Ce qui nous laisse largement le temps de manger des hotdogs dans les tribunes ! Bilan du match : 45-10 pour les Falcons. Apparemment la plus grande branlée pour les 9ers depuis 1967 ! Je suis bien contente d’avoir vu ça J.
<link href="file:///C:UsersMarieAppDataLocalTempmsohtmlclip1 1clip_filelist.xml" rel="File-List" /> <link href="file:///C:UsersMarieAppDataLocalTempmsohtmlclip1 1clip_themedata.thmx" rel="themeData" /> <link href="file:///C:UsersMarieAppDataLocalTempmsohtmlclip1 1clip_colorschememapping.xml" rel="colorSchemeMapping" />Soirée tranquille à la maison dimanche soir. Mes copains rencontrent enfin Rod. Je crois qu’ils s’entendent bien. Par contre les deux chinois passent sans dire bonjour. Ils sont vraiment bizzars ces deux là… Demain matin, le grand Road Trip commence. La voiture est ultra remplie et nous avons de quoi survivre à tout pendant au moins 5 jours. Nous en aurons bien besoin ! Bonne nuit !
Yosemite
Yosemite Valley |
Prononcer « Yocémiti ». Cet immense parc national fut la première étape de notre périple. Seulement 1% du parc est accessible au public et il est possible d’y faire des randonnées de plusieurs jours sans croiser la moindre trace de civilisation. L’immense vallée dans laquelle se trouvent les campings est entourée de montagnes immenses qui s’élèvent toutes droites à 2500 mètres au dessus de nos têtes. Les séquoias sont également vertigineux et nous nous sentons tout petit au milieu de cette impressionnante forêt.
Après 5 heures de route, nous arrivons donc au camping de Lower Pines, en plein centre de la vallée. Nous sommes surpris de voir que l’endroit est en fait extrêmement colonisé : table de picnic et barbecue sur tous les emplacements, navette qui dessert gratuitement les points de départ des randos, restaurants, cinéma en plein air et même une galerie d’art ! On nous explique à l’entrée du camping comment utiliser une Bear Box, ces grosses boites en métal qui se trouvent sur chaque emplacement. Elles sont destinées à préserver notre nourriture des visites nocturnes des ours noirs qui habitent dans le coin. On nous fout bien la pétoche en nous disant que si par malheur on oublie un bout de gâteau dans la tente ou dans la voiture, les ours vont le sentir et tout casser pour l’attraper pendant la nuit. Boooooouh ! Vous me croyez si je vous dis que j’ai eu le sommeil léger cette nuit la ?
Mais c’est une autre force de la nature qui nous a surpris pendant la nuit : une tempête ! De la pluie, enfin ! Pendant 24 heures non stop. En nous réveillant le matin nous avons vite abandonné nos projets de rando et décidons de fuir vers le désert, ou il fera surement plus sec. Nous levons donc le camp sous des trombes d’eau et un vent glacial (un bien dur souvenir) et nous élançons à l’assaut de la Sierra Nevada, que nous devons traverser pour atteindre Death Valley, notre prochaine étape. Nous sommes seuls sur les routes de montagnes inondées et nous roulons pendant 2 heures pour finalement arriver devant une barrière informant que le col est fermé, à cause de la tempête. Bon, honnêtement on aurait pu s’en douter. Il y avait plein d’autres panneaux avant qui l’annonçaient, mais ils étaient tous en anglais. Nous nous arrêtons dans une « auberge » pour demander notre chemin et savoir comment traverser les montagnes. Les gens qui vivent ici nous répondent très calmement qu’il n’y a pas d’autre moyen de traverser que cette route. Nous pouvons attendre ici que la tempête s’arrête, peut-être que la route ouvrira demain, ou peut être qu’elle restera fermée tout l’hiver. L’autre option est de faire demi tour et contourner la Sierra Nevada par le sud, soit un détour d’environs 200 miles ! Apparemment ce genre de détour n’est pas inhabituel ici. Je me rends alors compte que le nombre de routes est vraiment limité compte tenu des distances que nous devons traverser ! La nuit commence déjà à tomber et, bien que ces tranquilles habitants des montagnes semblent très accueillants, nous décidons de retourner là d’où nous venons pour faire le détour. 3 autres heures de routes désertes dans la tempête et la forêt… Nous trouvons un motel juste au moment ou l’essence commence à manquer : le Black Hawk Motel. 50$ la nuit pour 4, et ça ressemble exactement à ceux des road movies américain !
Notre passage a Yosemite aura été plus court que prévu, nous n’avons pu faire que les petites randos de la vallée (accessibles aux handicapés), et nous sommes tous un peu déçus. Notre voyage commence plutôt mal. Foutue météo ! Mais nous ne perdons pas le moral : une bonne nuit au sec et sans grognements menaçants, et demain nous prenons la direction du désert !
Death Valley
Death Valley est juste en bas. |
9 heures du matin, nous nous réveillons dans un motel relativement miteux, au milieu de nulle part. La pluie s’est arrêtée et les environs nocturnes, montagneux et menaçants de la veille ont laissé place à de paisibles prairies. Nous reprenons la route. Autoroute 41 direction Fresno. Nous devons contourner la Sierra Nevada par le sud afin de rejoindre l’Interstates 395 qui mène à Death Valley.
Au bout de 4 heures de route, nous avons franchi les montagnes et débouchons donc sur la fameuse Highway 395, et sur le désert. Subitement, après la foret de séquoias, il surgit. Immense, plat, sec. Nous remontons la 395 en longeant une énorme plaine bornée à l’est par des montagnes rocheuses. Death Valley se trouve juste derrière. De toute ma vie je n’ai jamais vu un horizon si dégagé, je pense que l’on peut voir à 20 miles sans rencontrer le moindre relief. Cette première rencontre avec le Mojave est très impressionnante, mais ce n’est rien à côté de la Vallée de la Mort.
Nous y arrivons en fin d’après midi et nous installons dans le camping de Furnace Creek. La température est en effet torride, malgré la nuit qui est déjà tombée. L’endroit est magnifique. Sable blanc, arbres chétifs et le désert à perte vue. Encore une fois, nous sommes surpris de voir à quel point les Américains se sont approprié un endroit si hostile : eau courante, WC, tables en bois et barbecues. Il y a même un golf ! Nous passons la nuit sous un magnifique ciel étoilé, entourés par les coyotes et leurs étranges aboiements. Ca change des ours !
La vallée s’étend sur environs 80 miles du Nord au Sud. Nous commençons notre visite, sous une chaleur assommante, par le sud : Badwater. C’est un désert de sel. C’est aussi le point le plus bas (sous le niveau de la mer), le plus sec et le plus chaud de l’Amérique du Nord. Indescriptible. Puis nous remontons pour arriver dans un désert de roches et de canyons. Pas la moindre trace de vie, hormis quelques vaillants lézard (et des touristes…). A midi, nous sommes à court d’eau et nous transpirons sérieusement. Loïc et Joël tentent de se désaltérer avec le cubi de vin qui est dans le coffre. Une simple balade d’une heure devient un véritable calvaire sous ce soleil. Mais les paysages en valent la peine ! Epoustouflant est sans doute un bon adjectif, mais reste largement en dessous de ce que je ressens dans cet endroit fascinant. Après être repassé par le camping pour refaire le plein d’eau, nous allons vers le nord de la vallée, où se trouve un troisième type de désert : des dunes de sable. Je me demande comment tout ça est arrivé ici…
La Vallée de la Mort porte bien son nom et j’imagine facilement comment plusieurs personnes peuvent encore mourir de déshydratation chaque année dans un endroit si hostile. Epuisés et hébétés par cette journée, nous reprenons la route en fin d’après midi. Un tout autre endroit nous attend, derrière d’autres montagnes et dans un autre Etat : Las Vegas, baby !- Commentaires textes : Écrire
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Wééééééééééééé!!!!!!!!!!!!!!!!
J'ai gagné une carte!
Hep ! Hep !
--- RECLAMATION ---
Qui a écrit ça "Le 11/10/2009 à 22:42 par dad
la seule 4 porte: la toyota, mais j'y crois du tout pour 750$"
Je connais ton sens pratique hé hé
J'aimerais un rectificatif officiel :)
bon, je suis trop déçue d'avoir perdu, j'espère que j'aurai l'immense joie de recevoir tout de même une carte postale histoire de compléter la collection de mes toilettes.
je te renvoie l'adresse par messagerie et je commence à guetter le courrier.
j'ai bcp d'espoir dans cette attente. par contre bravo pour conduire une voiture de cette taille, je ne m'imagine pas trop au volant de ce genre de bus !!!
je te fais de gros bisous et bon courage pour la reprise.
oé, j'le savais! j'ai dis l'autre parce que je voulais détourner l'attention, c'est tout. Comme dirait cortex, La même chose que chaque nuit, Minus... tenter de conquérir le monde !
muhahahAHAHAHAHahahahahaha!
Donc maintenant que vous etes tous bien tombés dans mon subtile panneau, j'attend ma carte.
Je suis vert: c'était ma 1o intuition la toyota
Pas grave je reçois une carte postale chaque mois
Bon d'accord, Angel a gagné, mais....Angel....Los-Angeles....ya pas eu délit d'initié?????