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... et des restaus par milliers !

Puisqu’on parle de bouffe, un petit article sur la façon dont les américains se nourrissent s’impose. D’après ce que j’ai pu observer jusqu’à maintenant, la nourriture occupe une place importante dans la vie d’un américain, autant géographiquement que mentalement. C’est simple, il y a des restau partout : assis, debout, vite fait, branché, Japonais, Italien, Burger, Chinois, Mexicain,… Il est possible de manger n’importe quoi n’importe quand dans un rayon de 5 kilomètre, où que l’on soit. Je pense qu’un commerce sur deux est un restau, voir plus. Ajouter à cela les immenses supermarchés où les steaks ne se vendent que par huit et vous aurez une impression d’abondance, de trop de nourriture, comme s’ils avaient peur d’en manquer.

La nourriture occupe aussi une place importante dans les discussions, au boulot comme à la maison. Presque toutes les personnes que j’ai rencontrées m’ont demandé si je savais cuisiner, même le vendeur du tabac ! Est-ce que tu aimes ci ou ça ? Est-ce que tu veux gouter ça ? Une façon courante d’installer une sorte de convivialité.

D’ailleurs le midi, je vais souvent manger au restau avec mes collègues. Ils disent que comme ça, ils peuvent parler d’autre chose que de boulot pendant 2h. Oui, la pause déjeuner dure 2h. Pour environs 8/10$, on peut avoir un plat copieux (assez pour en remanger le soir, grâce au doggy bag) et souvent très bon. Comme quoi, les américains savent cuisiner ! Le problème c’est que les serveurs parlent très vite et avec des formules toutes faites que je ne connais pas forcément. Comme j’ai peur qu’ils ajoutent des choses à ce que je commande (supplément king size, sauce aux anchois, boissons, desserts ou que sais-je encore…), et que mon budget n’est pas illimité, j’ai mis au point une méthode très simple : je dis non à tout ce que je ne comprends pas. Cette méthode a des failles. Par exemple, lorsqu’à la fin du repas, la serveuse me demande si elle peut débarrasser mon assiette vide. Non ! Ou bien « Je vous apporte l’addition ? » Non ! « Un couteau pour couper votre poulet ? » Non ! Mes collègues préfèrent se foutre de moi plutôt que de m’aider. Pas cool. Mais ou moins j’apprends…

Enfin, de toute façon, restrictions budgétaires obligent, je vais m’acheter des Tupperware pour la semaine prochaine, c’est plus raisonnable. Heureusement que la paye tombe tous les 15 jours, parce que l’argent part vite en ce bas monde…

 

Attention Mesdames et Messieurs ! Au programme pour le prochain article : Le récit épique d’un weekend complet ààààà …. Santa Barabra !!! Ouaaaaaais !

 

Weekend à Santa Barbara - Vendredi

Même route, autre décors. La route vers Santa Barbara Dans l'ordre : Emilie, moi et Marion ! Emilie, des ballons et notre copain Robert.

Même route, autre décors.
Même route, autre décors. 

Comme annoncé la semaine dernière, ce week end je vais à Santa Barbara avec Emilie et Marion, deux copines de ma classe qui sont elles aussi en stage en Californie, à Sunnyvale. Après le boulot, j’abandonne PC et vélo sur place, et Y (ça se prononce « i » pour ceux qui voulaient savoir…) me dépose à la gare de Sunnyvale (ce qui est très gentil de sa part !), où je retrouve Emilie et Marion. Elles viennent me chercher dans leur superbe voiture blanche et c’est parti pour 5h de voyage. C’est un peu comme si, en France, on allait de Paris à Bordeaux pour le week end… Santa Barbara est une petite ville située au Sud, près de Los Angeles, connue pour sa plage et son climat ensoleillé.

Arrêt au MacDo (un super avec un Elvis en plastique dedans) pour diner et boire de l’Iced Moka. Mon premier MacDo américain !!! Je l’aurais bien pris en photo mais comme je suis un peu bête, j’ai oublié de recharger la batterie. Les photos que je posterais plus tard seront celles de Marion et Emilie. Sorry. A part cet arrêt, Emilie fait la route d’une traite afin d’essayer d’arriver à l’hôtel avant la fermeture à 11h15. Mais dans le cas où on arriverait trop tard, Marion a téléphoné pour que le gardien de nuit puisse nous donner les clés de notre chambre, alors pas de quoi stresser. Les paysages sont magnifiques, nous traversons des collines désertiques, des champs et des vignes à perte de vue et nous croisons des troupeaux de vaches, chevaux, chèvres et même quelques lamas.

Nous arrivons à 11h40 à l’hôtel, qui est en fait une auberge de jeunesse. La porte est fermée et pas de gardien en vue. Heureusement, deux jeunes allemands nous disent qu’il est surement parti faire la fête au bar un peu plus loin : le Sharkeez. Nous nous dirigeons donc vers le bar en question pour trouver le fameux gardien et récupérer la clé, paske mine de rien après une journée de boulot et presque 6h de route, on est un peu crevées. Arrivées au bar, c’est la fiesta ! Musique à fond, et une bonne cinquantaine de gens passablement ivres qui dansent. Je ne comprends toujours pas par quel miracle nous avons réussi à trouver le gardien de nuit. J’ai juste hurlé à l’oreille d’un videur « I’m looking for the guy from the hotel ! » et il m’a montré la bonne personne. Par contre, the guy from the hotel ne comprend rien à ce qu’on dit, il n’a jamais entendu parler de nous et n’a pas nos clés… Problème. Nous devons insister plusieurs fois pour qu’il aille voir un de ses collègues. Au bout d’un quart d’heure de palabre, le responsable est identifié : c’est Robert, il a oublié de prévenir qu’on arrivait ! Confus, Robert nous reconduit à l’hôtel pour nous donner les clés, les draps et nous montrer notre chambre. Le tout à moitié bourré… Pour se faire pardonner il nous invite à le rejoindre au bar, une fois installées, il nous offrira un verre.

Ouf ! On a vraiment eu de la chance sur ce coup là. Nous nous installons dans un dortoir que nous partageons avec trois autres filles, absentes pour le moment, puis nous retournons au Sharkeez. Nous y passerons la fin de la soirée jusqu’à la fermeture à 2h (comme tous les bars et boites de nuit aux USA). Ici l’happy hour commence à minuit… 17$ les trois litres de Margarita… on a passé une bonne soirée, et discuté avec plein de gens venus du monde entier pour faire la fête à Santa Barbara. Il se trouve qu’en fait tout les gens de l’auberge de jeunesse (clients et personnel) étaient là et Robert nous a présenté à plein de monde, dont un gars qui au départ devait passer 2 nuits mais qui est là depuis 11 jours maintenant. C’est vrai que l’ambiance est accueillante et très très festive. Le week end commence bien !

 

Weekend à Santa Barbara - Samedi

Un joli petit parc près de la plage. La plage et ses centaines de palmiers. Un petit morceau de State Street Le cinéma Arlington, anciennement un hotel 4 étoiles. Petit dej' royal en terrasse. Le gros truc c'est du pain Hawaïen. Miam

Un joli petit parc près de la plage.
Un joli petit parc près de la plage. 

Malgré la longue journée de la veille, nous nous levons à 9h pour pouvoir profiter de ce samedi. Les trois autres filles du dortoir sont rentrées pendant la nuit et dorment encore. Après un rapide passage par la salle de bain commune, et une douche froide, direction State Street. Petit déjeuner en terrasse. Miam miam ! Me voilà calée jusqu’à 16h ! Et c’est parti pour une journée de visite, de shopping et de plage :)

Santa Barbara est une très jolie ville, qui fait penser à la cote d’azur. Les boutiques sont très chic, les rues sont pleines de plantes (palmiers, eucalyptus, cactus, …) et les maisons sont toutes très travaillées et colorées. L’ambiance est décontractée, reposante et il me faut moins d’une heure pour me sentir en vacances. Très différente de ce que j’ai vu jusqu’alors, State Street, qui est la seule rue commerçante de la ville, est à l’échelle Européenne. Tout est très mignon ! Dans ce cadre idyllique, il est étonnant de croiser de nombreux clochards, qui n’ont pas l’air de faire la manche, mais qui sont simplement là, assis sur les (tout petits) bancs. Après tout, il parait que la misère est moins pénible au soleil, alors pourquoi pas… Plus étrange encore, nous avons vu passer des gens déguisés qui se baladaient tranquillement : une grenouille d’abord, puis un lion qui allait faire ses courses, est enfin Batman entouré de dames bien habillées… Là encore, pourquoi pas ?

Après 4h de shopping intensif et de mitraillage photographique, nous retournons à l’hôtel pour mettre nos maillots de bain et direction la playa ! Ole ! Celle-ci est bordée de palmiers de 20 mètres de haut et s’étend sur un bon kilomètre. Parfait donc pour feignasser sous le soleil. Malheureusement, baignade impossible. L’eau est un peu froide (18° environs) mais surtout le rivage est envahi d’algues vertes. Berk. Je préfère renoncer avec moult déception et tristesse. Je ne pourrais pas encore dire que je me suis baignée dans le Pacifique (mais j’ai quand même trempé mes pieds !). A partir de 18h, le soleil est caché par les nuages (ou le brouillard, je ne sais pas trop) et un petit vent frisquet nous fait déguerpir vite fait de la plage. Repassage à l’hôtel avant d’aller diner dans un restaurant italien où je déguste une délicieuse pizza Formaggi & Aglio pendant que Marion se débat comme elle peut avec ses pates aux fruits de mer (avec leurs coquilles). Buenissimo !

Le ventre bien rempli, nous décidons d’aller voir la Mission, c'est-à-dire l’église fondée par les prêtres Franciscains pendant leur campagne de convertisation des Indiens, le long d’El Camino Real, autour de 1800. Dites merci pour la petite leçon d’histoire ! Chaque ville possède une mission plus ou moins imposante. Celle de Santa Barbara est surnommée la Reine des Missions et passe pour être l’une des plus belles, donc nous voulons la voir. Nous arrivons à une église très jolie mais qui n’est pas du tout la bonne, mais ça on s’en rendra compte le lendemain. Nous décidons de revenir quant il fera jour et nous prenons la petite navette électrique qui fait le tour du centre ville pour visiter le reste de la ville, que nous n’avons pas encore vu. Je confirme après cette balade que la ville se résume grosso modo à State Street, hormis un zoo et une drôle de sculpture carrée le long de la plage. Nous avons par contre pu constater que Santa Barbara est très prisée pour les mariages et enterrement de vie de jeune fille !

Frigorifiées par la ballade en bus (car le bus n’a pas de vitres aux fenêtres), nous décidons de finir la soirée dans un bar. Mais nous sommes fatiguées et l’ambiance est un peu tristounette ce samedi soir, ce qui est bizarre pour un samedi, surtout en comparaison avec l’ambiance de la veille… Ils doivent tous être dans un endroit inconnu de nous. Du coup, nous retournons à l’hôtel vers minuit pour une bonne nuit de sommeil, car une autre journée bien pleine nous attend le lendemain.

 

Weekend à Santa Barbara - Dimanche

Il y a même des moulins (oui c'est moi devant, et Marion) Solvang, ou le village Danois version Disney. Le cimetière de la Mission, avec l'arbre géant au milieu. La fiesta mexicaine. La replique de la Petite Sirène de Copenhague.

Il y a même des moulins (oui c'est moi devant, et Marion)
Il y a même des moulins (oui c'est moi devant, et Marion) 

Lever à 9h ce dimanche. Qui a dit que le weekend est fait pour se reposer ? Douche chaude, youpi, petit dej fort convivial à l’auberge et levage de camps à 10h. Nous allons visiter la Mission, la vraie cette fois, qui est située au Nord de Santa Barbara. Elle est très belle en effet et possède des jardins magnifiques. Nous sommes toutes les trois très impressionnées par l’arbre gigantesque qui trône au milieu du cimetière à l’arrière de l’Eglise. Nous apprenons que 4000 indiens convertis ont été enterrés dans ce cimetière. Malheureusement nous ne pouvons pas visiter l’Eglise pour cause de messe. Eh oui, on est dimanche… Par contre nous en apprenons un peu plus sur les Franciscains et leurs missions (avec et sans majuscule). Mais j’ai peur de vous ennuyer alors passons, passons…

Ayant fait le tour de Santa Barbara la veille, nous nous dirigeons ensuite vers une petite ville nommée Solvang, à une trentaine de miles dans les terres. Encore une fois la route est superbe, les paysages donnent le vertige tellement on ressent l’immensité de ce continent. Nous passons près du lac Cachuma et d’une réserve indienne mais sans s’y arrêter.

Solvang est un village fondé par des immigrés Danois. Ils y ont construit des maisons danoises, des moulins, des boulangeries danoises et vouent une sorte de culte à Hans Christian Andersen, l’auteur des contes d’Andersen. Ils ont même une reproduction de la petite sirène de Copenhague. Emilie est aux anges ! Encore un village très mignon et coloré, on se croirait vraiment dans le Nord de l’Europe, le climat Californien en plus. Les petites boutiques de souvenirs sont pleines à craquer de bibelots et objets en céramique, ce qui est assez inhabituel aux Etats Unis. Vraiment dépaysant. Le tout a des airs de village musée, tendance Walt Disney. Nous avons gouté les fameuses pâtisseries Danoises, qui sont ma foi bien bonnes.

A l’entrée du village, une grande pancarte indique « Fiesta 08/16 ». C’est aujourd’hui, ça tombe bien. Oui les américains écrivent le mois avant le jour, et l’année en dernier. Ca demande un moment pour s’habituer. Nous allons faire un tour à la fiesta, derrière la Mission. Et là nouveau changement de pays : nous atterrissons en plein Mexique. Les enfants portent des costumes traditionnels, sur l’estrade les Mariachi assurent l’ambiance, et tout le monde s’amuse autour des tombolas, toboggans gonflables et autres jeux de kermesses classiques (Chamboultou et compagnie). Très typique et inattendu, je serais bien resté plus longtemps mais il est déjà 16h et une longue route nous attend pour rentrer. C’est que demain on bosse !

5h de paysages plus tard, Emilie et Marion me déposent à la station de BART de Fremont. J’arrive chez moi aux alentours de 21h30, des images plein la tête, et je vais me coucher sans même défaire mon sac. Ce n’est que le lundi matin, en m’habillant pour aller au travail que je remarque que j’ai oublié mes baskets à l’hôtel. Snif, je les aimais bien… Peut-être que je les retrouverais si je repasse un jour à Santa Barbara. En attendant, je vais travailler en tongs !

 

A bientôt les amis !

 

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Jardin. Derière la fenêtre, c'est le salon et à droite la chambre de Rod. Vous voyez le chat sur la barrière ? Il est tout le temps là !

Jardin.
Jardin. 

Hello !

Ce samedi, je suis retournée à San Francisco pour voir des quartiers que je n'avais pas encore visité. J'ai passé une super aprem, suivie d'une soirée barbecue chez Y. J'ai pris pas mal de photos que vous pouvez voir dans les prochains articles. Pas trés pratique de ne pouvoir mettre que 5 photos par article mais bon... En attendant, quelques photos du jardin, vers 18h.

Pour ce qui est du reste du weekend, j'ai passé mon vendredi soir avec Rod (mon colloc, j'ai compris cette semaine que son nom s'est Rod et pas Rob ! Je trouve ça plus classe... ) et un ami à lui qui a un prénom Iranien mais je serais bien incapable de le prononcer... et encore moins de l'ecrire hahaha ! Barbecue aussi, été oblige, gros morceaux de viande et maïs grillé, accompagnés de bière hawaienne et d'une délicieuse spécialité locale que l'on consomme sous forme de petits cylindres... (et que l'on allume avec un briquet à un bout, indice supplémentaire). Je ne sais pas pourquoi mais j'hésite un peu à être explicite à ce sujet sur Internet, sorry. Toujours est-il que l'ami de Rod se procure ça avec la carte d'assurance maladie de son oncle le plus légalement du monde et qu'il en a autant qu'il veut, quant il veux. God bless America ! Une soirée bien sympatique donc, malheureusement conclue par un navet monumental : The Watchmen. Le film le plus pourri que je n'ai jamais vu, même sous influence, c'est dire !

Samedi, journée à SF donc, cf plus loin. A 18h, James, sa femme Angela et leur bébé Maya (cro mimi !) passent me chercher pour aller chez Y. J'y retrouve mes copains du boulot Christine, Leah, Elisabeth et d'autres amis à eux. Re-barbecue et re-bonne soirée ! Il faisait un peu trop froid pour utiliser le jacuzzi, dommage, prochaine fois ! Ils sont fous ces américains ! Y n'est pas ce qu'on pourrait appeller un homme riche mais il a un jacuzzi dans son jardin... un géant !!! Il y a encore des choses qui m'échappent...

Demain, dimanche, Y veut m'emmener à une fête/foire/festival à Oakland. Je n'ai pas bien compris de quoi il s'agit mais j'ai cru entendre "church" dans l'explication. On verra demain... Rod m'a parlé d'Oakland comme d'une ville remplie de fous, j'ai hate d'y être !

 

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