mariesanfrancisco
San Diego and The panneau
Old Town. |
Pendant notre séjour à LA, nous avons fait une petite virée à San Diego, à la frontière Mexicaine. Une ville bien sympathique ma foi. Pour ma propre mémoire, je signale que nous sommes allés dans le Old Town, une reconstitution d’un authentique village mexicain (à la base, la Californie c’était au Mexique). Plutôt mignon mais tout à fait touristique. Puis, Balboa Park (aucun rapport avec Rocky), immense, très joli, avec une petite navette-bus qui fait le tour du parc. Nous avons visité notre seul musée du voyage, une collection personnelle de quelqu’un qui visiblement ne connaissait pas grand-chose à l’art. Puis un détour par le MacDo du campus. Au passage, les lycéens Américains sont exactement pareils que les lycéens Français, à première vue… Pas comme à la télé. J’aurais aimé aller à Tijuana, juste de l’autre côté de la frontière mais je n’ai pas le droit, à cause de mon Visa. Dommage, il parait que la différence avec San Diego est frappante… Ce sera pour un autre voyage.
Non, le mieux à San Diego, c’était la plaaaage ! Nous avons passé la nuit dans un camping municipal, au bord de la plage, et nous nous sommes baignés dans l’Océan Pacifique. Ca faisait un moment que j’en rêvais, mais à San Francisco l’eau est vraiment trop froide. Et puis se baigner un 23 octobre ça fait quand même plaisir ! En plus c’était super beau. Nous avons aussi passé une super soirée avec un énorme barbecue poulet saucisses bifteck et tout ce qu’il faut pour aller avec. Nous étions tellement bien dans ce camping qu’on a du se faire virer par le Ranger le lendemain matin. Retour à LA pour notre dernière nuit dans le placard de Cedar House.
Mais avant de rentrer, petit détour par Palm Spring. En fait, un détour de 5 heures. Mais pourquoi aller à Palm Spring ? Cette ville, perdue au milieu de l’Inland Empire, est un regroupement de maisons de retraites et de résidences secondaires de stars et ne mérite à priori pas un tel détour. Et bien, mesdames et messieurs, c’est un pèlerinage. Un pèlerinage jusqu’au panneau. Ce panneau qui fait la couverture d’un album de Kyuss : « Welcome to Sky Valley ». En bons fans dignes de ce nom, Loïc et Jules ont ainsi pu profiter d’un moment d’extase en marchant sur les pas de ce groupe qu’ils aiment tant. Bon ok j’en rajoute un peu… Au final, nous avons bien fait d’aller dans ce drôle de bled. Nous sommes arrivés au milieu d’un marché nocturne vraiment étrange, avec des vendeurs de tableaux ridicules, d’objets absurdes et de fruits secs. Le must était quand même ce joueur de violoncelle électrique totalement dans le vent avec son kilt et son bandana. Awesome ! Une petite balade dans un monde parallèle… en tout cas, moi je dis, vive les détours !
Knott et les beaufs
Petite ballade dans Knott |
Voici un résumé plutôt exhaustif de notre dernière journée dans le Sud de la Californie.
Knott, c’est un parc d’attraction. A défaut d’aller à Disneyland, nous n’avons pas voulu quitter LA sans passer par un de ses légendaires parcs d’attractions ! Knott’s Berry Farm fut le premier construit à Anaheim, et héberge les premières montagnes russes des Etats-Unis, toutes en bois et hyper flippantes. Journée de folie donc dans un parc pratiquement désert. Pas une minute nous n’avons fait la queue, et nous nous sommes bien éclatés avec les 8 rollercoasters, les bouées géantes et la chute libre de 77 mètres !
Les beaufs, c’est l’Oktober Fest à Torrance. J’imaginais une petite fête typique avec concours de sciage de bois et tonneaux de bières à foison, et ce fut bière à foison certes, mais à 5$ le demi, danse des canards et chants tyroliens. Le tout au milieu de vrais gros beaufs américains passablement racistes, de choucroute et de déguisement ridiculo-sexy. Pas vraiment typique allemand, mais vraiment typique Américain-qui-se-prend-pour-un-allemand. Plutôt marrant en fin de compte…
Puis, nous finissons la journée par la recherche d’un motel pour la nuit. Recherche laborieuse puisque nous avons du parcourir 50 miles le long de la côte avant d’en trouver un abordable. Et devinez par quelle ville nous sommes passés, sans savoir que c’était là ? Malibu, ben oui, c’est là ! Vraiment l’Amérique c’est fantastique !
Big Sur
Les falaises de Big Sur. |
Nous sommes samedi matin, nous sommes à Oxnard, à 1 heure au Nord de Los Angeles, et je bosse lundi à 9h. Conclusion : nous avons tout le weekend pour rentrer tranquillement à Hayward. Aussi nous décidons de quitter la Highway 101, qui est le chemin le plus direct, pour prendre la célèbre PCH (Pacific Coast Highway) ou Highway 1. Cette route longe la côte jusqu’à San Francisco et traverse Big Sur, cette immense zone gardée sauvage entre Lompoc et Santa Cruz.
Nous reprenons donc la route pour environs 4 heures de trajet le long de l’océan. Paysages magnifiques à mi-chemin entre la Bretagne, les cotes scandinaves et la cote d’Azur. En plus des paysages, Big Sur possède de drôles d’animaux. Comme par exemple des zèbres pâturant tout naturellement dans les jardins d’Hearst Castle, un improbable château qui, d’après l’encyclopédie en 24 volumes Jules Bouteleux, a servi de décor au film Citizen Kane. Ou encore comme les dizaines de Sea-lions affalés sur une plage. Nous sommes restés une bonne demi-heure à observer ces feignantes créatures se vautrer dans le sable, se marcher dessus et pousser des grognements ressemblant à des rots ou même pire (si si jvous jure, des vrais dégeulasses). Spectacle inhabituel et extrêmement distrayant pour nous, pauvres Parisiens, qui ne connaissons que les souris et les hérissons comme animaux exotiques !
Puis vient le moment ou nous devons chercher un refuge pour la nuit. Peu d’hôtels ici et très chers. Ce sera donc camping ! Nous en trouvons un pas encore complet dans Andrew Morela State Park. Nous laissons la voiture sur un parking et devons marcher une dizaine de minutes à travers la forêt avant d’arriver dans une superbe clairière toute de gazon semée où nous pouvons planter nos tentes. Nous sommes accueillis par des biches et des écureuils, comme si nous venions d’arriver chez Blanche-Neige. Tous les campings devraient être comme ça, vous ne pensez pas ? Pas de mobile-home de 40m2, pas de groupes électrogène, pas d’enfants, pas de lampadaires, juste nous, la nature et d’adorables petites bestioles.
Notre dernière nuit en vadrouille aura donc été relativement parfaite ! Le lendemain, nous retrouvons notre vaillante petite Toyota et reprenons notre route vers le nord. Bref arrêt à Point Lobos, une réserve naturelle en bord de mer où nous pouvons observer des loutres et des arbres parait-il uniques au monde. Malheureusement pour les arbres, nous n’avons pas encore pris de petit dej et nous filons vers Monterey pour déguster un déééélicieux brunch, comme il se doit un dimanche matin (Ah ! si j’étais riche… ). Puis nous allons marcher sur le port de Monterey histoire de digérer nos omelettes et nos toasts. A nouveau, nous tombons sur des loutres, des pélicans et des otaries qui se disputent des morceaux de poisson tout en pataugeant gaiement.
Mais le temps passe et nous devons rentrer à Hayward. Nous quittons donc les paisibles côtes sauvages pour retourner dans la jungle urbaine de la Bay Area. Totalement épuisée, pas bien propre et la tête pleine d’image, le retour à la maison signe la fin de ces deux semaines incroyables. C’est passé tellement vite ! Moi qui rêvait d’un road trip aux USA depuis des années, voilà qui est fait et je ne suis pas déçue du voyage. Nous avons même emprunté la route 66 pendant quelques miles ! L’an prochain je me fais le Texas et le Mississipi ! Qui veut venir ?
Retour à Hayward
Le salon de chez Rod, vu depuis la cuisine. |
Nous rentrons donc dans notre douillette petite maison le dimanche en fin d’après midi. Ici aussi il a plu et les pelouses toutes jaunes sont devenues vertes, ce qui est très joli. Mais un autre changement a eu lieu depuis mon départ : mes 2 collocs chinois, Li et Vi, sont partis. Leur chambre est vide, la machine à riz a disparu et l’odeur étrange de nourriture épicée s’est envolée. Même Rod ne savait pas qu’ils partiraient comme ça, sans rien dire. Décidément, ils sont bizarres ! Enfin ils étaient bizarres… Depuis, un autre colloc a pris leur place : Richard, un étudiant de 26 ans qui a au moins un point commun avec Rod, il adoooore le sport. Il se lève même à 6h30 pour avoir le temps de faire un peu de muscu avant d’aller en cours. A part ça, il est plutôt cool. Me voila donc dans une maison de sportifs, vais-je moi aussi finir par soulever de la fonte ?
Je passe la semaine suivante à travailler tandis que Joël, Jules et Loïc visitent San Francisco et ses alentours. Ils se sont transformés en accros du shopping pendant cette semaine et rentreront en France avec moult Levi’s et paires de Converse dans leur bagages. Et aussi plein de mugs achetés 1$ à Goodwill. C’est Jules qui nous a fait découvrir Goodwill. C’est un magasin de trucs d’occasion (vaisselle, vêtements, déco, livres, CDs,…) et on peut y trouver des trucs plutôt chouette pour pas très cher. Petit conseil : si un jour vous allez aux USA, pensez à y faire un tour.
A la fin de cette semaine très frustrante pour moi, Joël reprend l’avion le samedi pour retourner en France, où il arrivera le dimanche. Ca va être difficile de passer encore 3 mois sans le voir ! J’aurais bien aimé qu’il reste plus longtemps. En plus, il rate Halloween ! Loïc et Jules vont eux passer la semaine au Nord, dans les montagnes autour de Nevada City. Ils ont un grand projet à accomplir : trouver de l’or dans les rivières. Bonne chance les gars ! Et attention aux ours…
Berkeley
Hall of biochemestry, mon futur bureau... |
Salut ! Bon je sais, ça fait un moment que je n’ai rien écris. Sorry very much ! Je rattrape donc le temps perdu en vous racontant un peu ce que j’ai fait ces dernières semaines.
Il y a environs 2 semaines, je suis allé à Berkeley, à 20 minutes au nord d’Hayward. Vous avez surement déjà entendu parler de cette ville qui abrite l’une des plus prestigieuses universités au monde. Mais savez-vous que c’est ici que, dans les années 60, le mouvement hippie a commencé ? Elite culturelle et scientifique + vieux hippies… tout un programme. Berkeley est en effet une ville très intéressante, agréable et relax. J’ai passé toute une journée à trainer sur le campus qui est superbe, bien plus classe que Jussieu par exemple. Vieux bâtiments, verdure, 2 stades de foot et un amphithéâtre grec. En plus, c’était jour de match. Ici le championnat universitaire attire autant l’attention que le championnat professionnel, et génère tout autant de sousous. A 70$ la place pour voir le match, on comprend comment. Du coup tout le monde était en folie, arborant fièrement les couleurs de Berkeley et de ses Golden Bears. J’ai aussi pu voir quelques maisons de confréries avec leurs lettres grecques sur le fronton et leurs riches habitants bière à la main. Il faudra que je squatte un de leur fêtes un jour, voir si c’est vraiment comme à la télé.
En dehors du campus, la ville est plutôt chouette, à taille humaine pour une fois. On peut facilement faire le tour du centre ville à pieds. Telegraph Street et ses vendeurs de babioles hippies, University Avenue, les librairies d’occas, les cafés branchouilles, les vendeurs de bouffe des 4 coins du monde… Je suis même allé dans un ciné plus ou moins associatif, qui n’a qu’une salle et qui offre des cadeaux aux spectateurs en piochant les numéros des tickets. Je n’ai pas gagné mais c’était marrant. Le film c’était 2012, un excellent film catastrophe qui fait l’effet de montagnes russes avec tous ces effets spéciaux. Assez joussif, surtout dans une salle qui fait en cœur des Hooo et des Haaaaa !
Des hauteurs de la ville, on a une vue magnifique sur toute la baie. Ce n’est pas pour rien que ces collines ne sont peuplées que de millionnaires. Superbes maisons ! Ca fait rêver… Si je gagne au loto, je pense que Berkeley pourra peut-être faire concurrence à San Francisco dans ma liste de lieux où habiter. Et puis peut-être qu’un jour j’y enseignerais, hein, pourquoi pas ? Si c’est possible !
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ils sont shootés les 2 mecs !!!